Les commissaires frondeurs de la CENI au nombre de 19 ont mis à exécution l’article 17 de la loi L016 portant sur le fonctionnement de la CENI. Ils ont renouvelé le Bureaux Exécutif en démettant Bakary Fofana à la tête de l’institution. Dix-huit (18) sur dix-neuf (19) ont voté pour Me Salifou Kebé, jusque-là porte-parole, pour être le nouveau président de la CENI.
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Bakary Fofana serait-il en train de vivre ses dernières heures à la tête de la CENI ? Les évènements qui se sont déroulés au siège de l’institution ces derniers temps militent en cette faveur. Ce mardi, le clou de la crise a été le vote de défiance à l’encontre du Président de la CENI.
L’autre signe de la chute de Bakary n’est autre que l’allégeance de tout le personnel et du service de sécurité au nouvel élu Me Salifou Kébé.
Mais M.Fofana semble n’avoir pas dit son dernier mot. Il n’est pas prêt à abdiquer, non plus. Ce lundi, il a à nouveau fait une déclaration dans laquelle il a démenti avoir présenté des excuses aux frondeurs. Il a persisté et signé qu’il demeure le seul président de la CENI.
Maintenant que le vin est tiré et que l’élection s’est déroulée devant un huissier de justice, tous les regards sont fixés sur le désormais ancien ( ?) président de la CENI. La classe politique, qui dans son ensemble est restée silencieuse autour de cet épineux problème, pourrait sortir des bois. D’autant plus que certains n’hésitent pas à demander la destitution de tous les membres de la CENI.
Mais, pour avoir une nouvelle CENI, il faudrait attendre la session budgétaire d’octobre 2017. A moins qu’Alpha ne convoque une session extraordinaire pour adopter la proposition de loi sur la CENI.