(AFP) – Le grand écrivain guinéen Tierno Monénembo, lauréat du prix Renaudot en 2008, a été distingué jeudi par la plus prestigieuse récompense de l’Académie française, le Grand prix de la francophonie.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
« La Guinée se meurt, le monde a le droit de le savoir, le monde a le devoir de s’en indigner. Les Guinéens méritent la compassion des autres nations », avait écrit l’écrivain dans une tribune publiée par Le Monde affirmant « la Guinée se meurt, et il y a cinquante ans que cela dure: cinquante ans d’indépendance, cinquante ans d’enfer! ».
Auteur d’une douzaine d’ouvrages, la plupart édités au Seuil, Tierno Monénembo, 69 ans, grande voix de la littérature africaine, possède un style unique alternant gravité et légèreté.
Le grand prix de la Francophonie est doté de 30.000 euros.
Au total l’Académie française a établi un palmarès qui comprend 63 distinctions.
Parmi les personnalités honorées figurent le comédien Philippe Caubère, prix du Théâtre et le chanteur Gérard Manset récompensé par la Grande médaille de la chanson française.
L’écrivain Charles Juliet, 82 ans, a reçu le Grand prix de littérature pour l’ensemble de son oeuvre tandis que le cardiologue franco-libanais François Boustani a reçu la Grande médaille de la francophonie.
Le cinéaste Stéphane Brizé, réalisateur notamment de « La loi du marché » a été récompensé par le prix du cinéma René Clair. Auteure remarquée du roman « Tropique de la violence » sur la tragédie des kwassa-kwassa entre les Comores et Mayotte, Nathacha Appanah a reçu quant à elle le prix Anna de Noailles.