Bakary Fofana, qui avait annoncé ne pas se laisser prendre en otage aurait finalement abdiqué face aux commissaires frondeurs. Ce mercredi, lors d’une plénière tenue au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI), il aurait accepté l’idée de la mise en place d’une commission de Trésorerie pour auditer les finances de l’institution. La veille, les frondeurs avaient menacé de le destituer s’il ne signait pas ce document en usant de l’article 17 de la loi portant sur la CENI.
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Pour beaucoup d’observateurs, si Bakary Fofana a vraiment eu la sagesse d’accepter de taire les divergences au sein de la CENI, c’est parce qu’il y a eu la main d’Alpha Condé derrière. Au lendemain de la déclaration faite par Bakary Fofana qu’il ne se laissera pas faire, Alpha Condé l’aurait aussitôt convoqué à Sékhoutoureyah.
Le Président Condé aurait demandé à Bakary de tout mettre en œuvre afin que la crise s’estompe, en acceptant notamment, s’il ne se reprochait rien, la mise en place de la commission de Trésorerie. C’est désormais chose faite.
Les commissaires frondeurs, eux, ne demandaient pas mieux. Ils s’en réjouissent est espèrent que le Président Bakary tiendra sa promesse et que les finances seront gérées dans la transparence.
L’autre facteur qui aurait milité pour la décrispation de la crise au sein de la CENI, c’est l’arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle sur le Code Electoral Révisé. Le Président de la CENI se serait rendu compte que faire perdure cette situation risquait de donner des arguments à ceux qui souhaitent son départ. Puisque la CENI n’aura maintenant aucune raison de ne pas fournir un chronogramme pour les élections communales. Un autre challenge pour Bakary et Cie.