Bakary Fofana, président de la CENI, est sorti ce samedi 17 juin de son silence. Dans une déclaration, il a dit la mise en place d’un Comité de Trésorerie au sein de l’institution viole la loi. Il persiste et signe qu’il ne se laissera pas prendre en otage par un groupe de commissaires. Dix neuf membres de cette institution ont demandé jeudi dernier la mise en place de ce comité pour une bonne gestion des ressources financières.
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D’entrée de jeu, Bakary Fofana a tenu à préciser qu’il est le président de la CENI. « Je ne dois pas être à la tête de l’institution et violer la loi. Créant ainsi le désordre dans le pays. Jamais je ne le ferai. Je ne peux pas accepter de me faire prendre aussi en otage dans l’exercice de mes fonctions », a-t-il déclaré. Selon lui, « ce ne sont pas tous les commissaires qui sont impliqués dans cette crise à la CENI ». Il se demande pourquoi après élections présidentielles et les législatives, personne n’a parlé de comité de Trésorerie.
« A présent, on raconte tout sur moi. S’ils veulent m’enlever pour des raisons que j’ignore, d’accord. Mais je ne violerai pas la loi au sein de mon institution et dans le pays pour ainsi mettre le pays et la population en danger. Aujourd’hui, la CENI a un DAAF, un comptable et un contrôleur pour l’aider à gérer. Ces instances n’existaient pas en 2010. D’autres sont arrivés comme la comptabilité matière. Malgré leur existence, si aujourd’hui on parle de mauvaise gestion, il n’y a pas de problème mais, la CENI est un autre monde. Que le Bon Dieu nous aide. On a dit que je ne communique pas. Mais je communique quand cela est nécessaire. L’élection est une opportunité de manifestation de la cohésion nationale et de paix, rien ne vaut la paix. Elle se construit avec tout le monde. D’où la nécessité de se donner la main, grande ou petite, paysanne ou citadine pour le progrès de notre pays ».