Revision du Code Electoral : L’opposition royaliste plus que le roi !

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Le projet de révision du Code Electoral amendé en tenant compte des recommandations de l’accord du 12 octobre 2016 butte sur des embûches au niveau de la commission des lois de l’Assemblée Nationale. Des représentants de la mouvance et du RPG Arc-en-ciel commencent à dénoncer la non-conformité du mode de désignation des chefs de districts et de quartier à l’esprit de la Constitution. Au sein de l’Opposition, on accuse Alpha Condé de pousser son groupe parlementaire à s’opposer aux résultats du dialogue.

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Actuellement, c’est une histoire à dormir débout qui se joue au Parlement guinéen. Ceux-là qui devraient bec et ongles défendre le projet de loi portant amendement du Code Electoral déposé par le gouvernement sont les premiers à le critiquer. Ceux qui étaient censés apporter des critiques se positionnent désormais en grands défenseurs du projet gouvernemental. Au sein de la commission des lois du Parlement, partisans du point 2 de l’accord du 12 octobre et opposants à son application se regardent en chien de faïence.

L’Opposition Républicaine, représentée au Parlement guinéen par l’UFDG se voit complètement grugée et n’hésite pas à parler d’un clash. Dr .Fodé Bocar Maréga est allé jusqu’à souhaiter un retrait des parlementaires de l’Opposition de l’hémicycle rectangulaire. Pour sa part, Dr.Fodé Oussou Fofana, président du groupe parlementaire Libéral-Démocratique, a souligné que le projet n’engage que le gouvernement et la CENI. Selon lui, ce sont eux qui avaient dit qu’ils n’avaient pas les moyens d’organiser les élections au niveau des quartiers et districts.

Au sein du RPG Arc-en-ciel, les membres de la commission des lois disent vouloir se conformer strictement à la Constitution pour procéder à la révision. Pour eux, l’Assemblée Nationale n’est pas tenue d’accepter, comme lettre à la poste, toutes les recommandations du dialogue politique. Ils ont demandé à ce que le projet soit soumis à des experts pour un examen approfondi avant tout débat. La plénière de ce lundi 26 décembre risque d’être très chaude.

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