Renoncement de François Hollande : Une voie que devrait suivre Alpha Condé !

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Si les proches de François Hollande sont sous le choc, jeudi 1er décembre, après l’annonce du chef de l’Etat de ne pas se représenter à la présidentielle, en Afrique plusieurs dirigeants n’ont pas dormi. Même s’il était difficile d’imaginer Hollande même candidat remporté la prochaine présidentielle, tant il était au bas des sondages, ses camarades socialistes au pouvoir en Afrique espéraient.  Mais démocratie, c’est pas démocratie.

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Sous les tropiques, des chefs d’Etat, connaissant et ayant toutes les informations sur leur impopularité, n’hésitent pas à se présenter pour briguer des mandats successifs. Malgré cette impopularité, ils parviennent à se maintenir au pouvoir contre vents et marée. Les plus suicidaires et hardis n’hésitent pas, non plus, à faire modifier les constitutions ou à tenter à les tripatouiller, pour se maintenir au pouvoir à vie.

Ici et ailleurs sur le continent, il y a toujours des esprits révisionnistes qui n’attendent que la première occasion pour chercher à convaincre les populations sur le bien fondée qu’un Président doit parachever l’œuvre qu’il a entamée. La Guinée n’avait pas échappé à cette vague de tripatouillage de la Constitution, du temps du règne de feu Général Lansana Conté. Celui-ci avait donné toute sa bénédiction à ceux qui avaient souhaité « le koudaïsme » (volonté de régner à vie ». Et, il était mort de sa belle mort au pouvoir en décembre 2008. Malheureusement, l’histoire pourrait se répéter.

Alpha Condé, élu en  2010 à l’issue d’une élection contestée et réélu en 2015 pour un second et dernier mandat, avait déclaré qu’il appartenait au peuple de décider s’il va rester ou quitter le pouvoir. Depuis, des membres de son parti et des fonctionnaires, n’ont pas manqué de vendre l’idée d’une révision de la Constitution adoptée par un Conseil National de la Transition « non élu » et signée par un Général-Président Putschiste. Alpha Condé n’a, jusque-là, rien dit officiellement pour infirmer cette hypothèse. Pourtant, plusieurs personnalités de la société civile et du microcosme politique sont montée au créneau contre même l’idée vu que la Constitution guinéenne a verrouillé toute tentative de modification du nombre des mandats.

Maintenant que François Hollande, qui permettait à Alpha Condé de dormir tranquillement à Conakry, ne sera plus candidat à la présidentielle française, le président guinéen devrait annoncer solennellement qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Alpha Condé, pour le bien du peuple de  Guinée, devrait suivre la voie tracée par François Hollande.  

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