La nuit du lundi 28 au mardi 29 novembre, la résidence du préfet de N’Zérékoré, ville située à quelques 9000 km de Conakry, a été attaquée par des bandits armés. Ceux-ci ont emporté plusieurs objets de valeurs. Au moment des faits, le préfet Aboubacar Mbop Camara n’était heureusement pas sur les lieux.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
A moins d’une semaine, c’est la deuxième attaque des bandits armés contre une autorité préfectorale en Guinée. Récemment, c’est le préfet de Coyah, localité située à quelques 50 km de Conakry, qui a été sauvagement battu par des hommes armés. Abandonné comme mort, Barboza Soumah se trouve actuellement dans une clinique privée de la place.
Ces attaques relance le débat sur la sécurité à l’intérieur du pays et à Conakry. Tout laisse à croire qu’il y a un escadron ou un commando (de la mort ?) qui a comme objectif désormais de s’en prendre aux préfets. Les services de sécurité (police et gendarme) devraient se remuer un peu pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. C’est une très mauvais image que de voir des hautes autorités du pays victimes d’attaques de la part des bandits.
Le Directeur National de la Police, au lieu d’ouvrir un débat sur le règne à vie du Président Alpha Condé, ouvrant du coup la boîte aux pandores pour les esprits révisionnistes des constitutions, devrait s’atteler à barrer le chemin aux hors-la-loi.