Les bacheliers qui se disent avoir été mal orientés dans les institutions d’enseignement supérieur continuent à manifester leur mécontentement. Ce lundi 14 novembre, ils étaient nombreux à se mobiliser au niveau du Pont 8 Novembre afin de battre le pavé pour le centre-ville de Kaloum. Mais ils ont été stoppés par des agents de maintien d’ordre. Au moins trois d’entre eux ont été arrêtés et mis dans un panier à salade.
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Jamais orientation de nouveaux bacheliers pour les universités privées et publiques n’avaient suscitée autant de contestation. Des bacheliers qui ont eu la Mention se sont retrouvés orientés dans des discipline qu’ils n’avaient pas choisies auparavant ou envoyés tout simplement à l’Ecole Nationale des Instituteurs. La plupart accusent les cadres en charge des orientations à travers le portail guipol d’avoir agi de la sorte dans le but d’arnaquer les parents d’élèves. Et pour cause ?
Aujourd’hui, des cadres du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en complicité avec certains fondateurs d’universités privées font payer jusqu’à 2 millions de Francs Guinéens à tous ceux qui souhaitent changer de profil ou de ville d’orientation.
Au ministère de l’Enseignement Supérieur, les défenseurs du ministre Yéro Baldé soutiennent qu’il y a une main noire derrière ces manifestants. Ils accusent même des étudiants d’avoir infiltré le mouvement dans l’unique but de salir la réputation d’Abdoulaye Yéro Baldé. Même que des fondateurs d’universités privées pousseraient ses « élèves » à la rue afin qu’Alpha Condé demande la reprise des orientations.
Aux dernières nouvelles, une délégation des élèves-bacheliers-mal orientés serait en conclave avec le ministre Yéro Baldé au département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.