Conakry, le 10 Novembre 2016 – Au lendemain de la déclaration de la fin de l’épidémie à virus Ebola, le gouvernement à travers les ministres en charge de l’économie se sont Inscrits dans une nouvelle dynamique. Cette dynamique vise à faire de la Guinée un pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2035.
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Pour ce faire, l’un des objectifs affichés de l’équipe gouvernementale est l’amélioration de la gouvernance économique et financière, à travers la réforme du cadre institutionnel, la gestion des finances publiques et l’élaboration d’un plan national de développement économique et social (PNDES).
Si la Guinée a fait des progrès remarquables au cours des dernières années notamment dans la stabilisation du cadre macroéconomique et le bouclage du programme de facilité élargie de crédit (FEC) avec le Fonds monétaire international (FMI), les résultats obtenus dans la mobilisation des ressources intérieures demeurent encore en dessous du potentiel. Plusieurs facteurs internes et externes ont contribué à cette faible performance dont entre autres :
– la prépondérance du secteur informel;
-la crise financière internationale;
-l’épidémie de la maladie à virus Ebola;
Avec la faiblesse des concours extérieurs, la mobilisation des ressources Intérieures apparaît ainsi comme une nécessité qu’il convient de considérer. Conscients de cette nouvelle donne, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne ont mis l’accent sur la mobilisation et la sécurisation de ces ressources longues pour répondre aux besoins de financement en orientant la politique budgétaire vers une optimisation tant dans la mobilisation des ressources que dans leur utilisation efficace. C’est pourquoi en procédant à la présentation de l’Evolution Récente de l’Economie Guinéenne et Perspectives sectorielles, le ministre en charge du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, a mis en avant les efforts fournis par le gouvernement pour le redressement de l’économie guinéenne.
Pour le ministre Doumbouya ces efforts doivent continuer à travers le renforcement des capacités, le renforcement des régies financières et l’aménagement de la gouvernance au niveau du Budget. Selon le ministre du Budget le secteur primaire apporte la contribution la plus stable à la croissance économique depuis 2010, cela avec les différents investissements opérés par le Gouvernement qui serait de l’ordre de 250 milliards de francs Guinéens injecté dans le secteur agricole. Quant au secteur secondaire est celui qui contribue fortement à l’augmentation du PIB, mais ce n’est pas un secteur qui crée de l’emploi dira Mohamed Lamine Doumbouya.
Pour finir Mohamed Lamine Doumbouya a rappelé aux participants que ce Forum fait suite à une série d’activités initiées par le Gouvernement, à travers le Ministère du Budget, dont les ateliers sur le secteur informel et sur la cotisation foncière unique (CFU) mais aussi les États Généraux de l’administration des impôts, qui ont vu la participation des acteurs publics et privés locaux, ainsi ceux des organisations de la société Civile et des partenaires techniques et financiers.
La Cellule de Communication du Gouvernement