Le Général Bouréïma Condé, ministre guinéen de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, a été désigné ce vendredi 23 septembre 2016, président du cadre de dialogue inter-guinéen. Après les débats qui ont démarré jeudi et qui ont abouti à l’adoption d’un ordre du jour du dialogue, mouvance, opposition, société civile et partenaires internationaux s’étaient retrouvés ce vendredi pour débattre de certains points.
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Les points abordés ce vendredi ont porté sur la libération des personnes arrêtées et ou condamnés suite à des manifestations politiques. Les parties ont sollicité que la justice diligente rapidement ce dossier afin que le Président puisse intervenir en usant de son droit de grâce.
Le deuxième point concerne la mise en place de la Haute Cour de Justice. C’est cette institution qui doit juger le Chef de l’Etat en cas de parjure et les autres membres du gouvernement qui pourraient s’impliquer dans des affaires de corruption. Unanimement, mouvance et opposition ont convenu de la nécessité de mettre cette instance en place.
Enfin, le troisième point a concerné la présidence du cadre du dialogue. A ce niveau également, les délégués de l’opposition et ceux de la mouvance ont par consensus choisi le Général Bouréïma Condé. Ce dernier a promis de tout mettre en œuvre afin que les conclusions issues de ce dialogue soient appliquées.
Le Général Bouréïma Condé remplace ainsi Me Cheikh Sako, ministre de la justice et garde des sceaux qui était jusque-là le président de ce cadre. Me Cheick Sako, qui au début avait vraiment le soutien de l’Opposition, est tombé en disgrâce à cause non seulement de la non application de l’accord du 20 août, mais aussi, mais surtout, ses prises de positions politiques. Tous les regards sont désormais fixés sur le Général Bouréïma Condé.