Samedi, la presse guinéenne s’est faite l’écho d’une information annonçant l’ouverture dans la banlieue de Conakry par Bah Oury d’un nouveau siège au compte du principal parti d’opposition guinéenne. Si l’ancien vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG, conteste toujours son exclusion, il maintient que le siège du parti demeure inchangé.
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« Nos nouveaux bureaux à Nongo-Conteah et plusieurs responsables engagés pour la rénovation de l’UFDG#UFDG rénovée ». Ce tweet en date du samedi 27 août est de l’ancien premier vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti d’opposition en Guinée en proie à une crise de leadership.
Bah Oury qui conteste son exclusion, le 5 février 2016, de cette formation politique dont il continue de revendiquer la paternité, a ouvert au quartier Nongo, dans la commune de Ratoma (banlieue de Conakry), de nouveaux bureaux présentés par la presse guinéenne comme étant le nouveau siège de la branche dissidente de l’UFDG.
Une interprétation contestée par Bah Oury, qui a apporté des précisions sur ses nouveaux locaux. « Je ne veux pas avoir un autre siège. Ce sont des nouveaux bureaux, où mes équipes pourront travailler », explique-t-il par téléphone à Jeune Afrique. « Je dois mener mes activités et je ne pouvais pas continuer à recevoir des gens à mon domicile », renchérit celui qui ambitionne de « remettre en selle » l’Union des forces démocratiques de Guinée.
Le siège demeure à Commandanyah
Les nouveaux bureaux abriteront certes des réunions, mais pas d’assemblée générale. Et pour cause, « le siège du parti demeure à Commandanyah (au quartier Minière, commune de Dixinn: ndlr) », martèle l’ancien exilé politique.
C’est là où, le vendredi 5 février 2016, Bah Oury qui venait d’être exclu par une décision du bureau politique s’est vu refuser l’accès. Au cours du bras de fer qui s’est engagé entre ses partisans et ceux du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, une balle a atteint mortellement Mohamed Koula Diallo, journaliste présent sur les lieux. Le meurtrier court toujours.
Avec Jeuneafrique