Il n’y a pas eu de mobilisation de militants du parti UFDG ce mercredi 10 août au Tribunal de Première Instance de Dixinn où a démarré le procès du député Ousmane Gaoual Diallo. Celui-ci est poursuivi pour outrage au Chef de l’Etat et menaces de mort à l’encontre de Hady Barry, Malick Sankon et Bantama Sow, des responsables du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
Ce procès se déroule dans un contexte de débat sur l’importance de l’immunité parlementaire des élus guinéens. En effet, étant député, Ousmane Gaoual Diallo n’aurait dû être jugé que lorsque son immunité est levée par le Parlement guinéen. Mais le Procureur a estimé que dans ce cas précis, il y a eu flagrant délit. Cependant, le collectif des avocats de l’accusé estime qu’il n’y a pas eu flagrance et réclame l’annulation pure et simple du jugement.
Ousmane Gaoual Diallo, député uninominal de la préfecture de Gaoual, avait été arrêté le 02 août dernier. Après deux jours passés au PM3 de Matam, il avait bénéficié d’une liberté conditionnelle jusqu’à l’ouverture de son procès ce 10 août. Son procès se déroule dans une atmosphère de crise politique entre l’Opposition et le pouvoir. L’Opposition Républicaine qui projetait une manifestation pacifique ce 10 août l’a reportée jusqu’au 16 août pour protester contre la mauvaise gouvernance de la Guinée par Alpha Condé.