L’Opposition Républicaine s’est retrouvée ce mardi au siège du parti Union des Forces du Changement (UFC) à Coza. Les opposants ont décidé de reprendre les activités dans 14 circonscriptions électorales où l’UFR n’a pas été prise en compte dans les quotas de l’Opposition. A propos, voici la déclaration d’Aboubacar Sylla, président du parti UFC et porte-parole de l’Opposition.
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« Nous avons fait l’état des lieux sur les 38 circonscriptions électorales. Nous avons constaté qu’il y a 14 circonscriptions où tout s’est passé normalement. C’est-à-dire, l’opposition est entrée dans la plénitude du quota qui lui est alloué dans le cadre du démembrement concerné. L’UFR ou aucun parti de la mouvance présidentielle n’a été reçu dans le quota de l’opposition. Donc on peut dire que dans ces 14 circonscriptions sur les 38, tout s’est passé normalement. Nous avons donc décidé que nos responsables qui sont dans ces démembrements où tout se passe normalement, qui ont prêté et qui ont bénéficié de la formation nécessaire pour ce faire, peuvent donc travailler au niveau de ces démembrements parce que nous n’avons rien à reprocher à leur composition.
Il ya dix autres Cepi dans lesquelles nous avons des représentants qui ont eux aussi prêté serment, qui ont bénéficié de la formation. Mais dans ces circonscriptions, les démembrements sont composés de certains représentants de l’UFR sur le quota de l’opposition. C’est une situation anormale, nous l’a dénonçons et nous avons décidé d’introduire auprès de la justice, un recours en annulation pour que la recomposition de ces démembrements soit reprise. Entre temps, nous avons demandé à nos responsables qui sont dans ces 10 démembrements d’y aller et expliquer que la loi veut que les partis d’opposition soient les seuls à bénéficier des quotas réservés à l’opposition et les partis de la mouvance les quotas qui sont dévolus aux partis qui sont membre de la mouvance présidentielle.
En ce qui concerne les 14 autres démembrements, qui ne sont pas encore installés et où nous avons décidé de suspendre notre participation jusqu’à ce que la question de l’UFR et de tous les autres partis de la mouvance présidentielle qui veulent s’aligner derrière les partis de l’opposition pour bénéficier de leur quotas, soit définitivement résolue, nous avons décidé de demander à nos représentants initialement désignés, d’aller avec les listes communes consensuelles qui avaient déjà été obtenu au niveau de l’opposition pour exiger que seulement les listes là soient prises en considération pour l’installation de ces 14 démembrements. »