Opposition guinéenne : Ou le choix difficile d’un leader consensuel !

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Lansana Kouyaté, ancien Premier Ministre Guinéen, président du parti de l’Espoir pour le Développement National(PEDN) commence à marquer ses positions vis-à-vis des actes posés par ses paires de l’opposition Républicaine. Selon une révélation faite récemment sur Lynx FM que le président du Parti pour le Développement National (PEDN) serait sur la voie de créer une opposition centriste.

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L’ancien Premier Ministre du Gouvernement de Consensus n’est pas d’accord pour la reprise des manifestations. Il l’a annoncé ce lundi sur les ondes d’une radio de la place. Sans doute cette sortie aura contribué à calmer les ardeurs des opposants qui se sont retrouvés ce lundi au QG du parti UFDG.  Ceux-ci ont décidé d’organiser des journées villes mortes les 30 et 31 mars, pour exiger une baisse du prix du litre à la pompe.

Aucun représentant du parti PEDN n’a pris part à cette rencontre. Il a été également noté l’absence de Jean-Marc Telliano, président du RDIG (lire https://guineedirect.org/index.php/a-la-une/1805-opposition-republicaine-jean-marc-telliano-jette-l-eponge-et-parle-de-violation-de-la-charte).

L’étau semble se resserrer autour de Cellou Dalein Diallo, président du parti UFDG. Alors qu’on s’attendait à ce que tout aille pour le mieux au sein de l’OR, après l’adoption d’une nouvelle charte, la manière de gérer les choses par Cellou  est de plus en plus contestée.

Récemment, c’est Holomo Kony Kourouma, président du parti PDDP qui se moquait un peu de ceux qui prennent l’opposition comme étant leur parcelle. Il n’a pas manqué de dénoncer ceux qui pensaient qu’être opposant en Guinée, c’est aller tous les jours dire « Bonjour ! » à Cellou Dalein Diallo. Holomo Kony Kourouma s’est dit contre le chef de fila de l’opposition qu’il considère comme une aberration des pays francophones. Pour lui, l’opposition n’était pas une file, mais une structure dynamique et mouvante.

Les problèmes de leadership qui avaient miné l’opposition républicaine lorsque Sidya Touré y était, sont loin d’être aux calendes grecques. Qui disait que d’ici 2020, il n’y a pas d’opposition en Guinée ?

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