Paul Kagamé en Guinée : un spécialiste de la bonne gouvernance au pays de la mauvaise gouvernance !

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Il y  a beaucoup de paradoxes remarqués par des observateurs suite à la visite de 48 jours qu’effectue Paul Kagamé en Guinée. Le président Rwandais, applaudi par les spécialistes pour sa bonne gestion des affaires publiques, arrive en Guinée dans un contexte où l’économie guinéenne est au rouge. Une dégringolade que l’opposition et des acteurs de la société civile lient à la mauvaise gouvernance d’Alpha Condé.

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Le Rwanda est un des rares pays africains à avoir fait des efforts avec des résultats appréciables dans le domaine de l’atteinte des Objectifs du Millénaires pour le Développement (OMD) ce qui a permis de réduire considérablement la pauvreté dans ce petit pays d’Afrique. La Guinée est loin dans l’atteinte des OMD. Pire, la mauvaise gestion des fonds par Alpha Condé et son clan classe le pays parmi les plus pauvres de la planète.

Paul Kagamé quitte Kigali, une capitale réputée la plus propre d’Afrique, où tous les samedis les populations font de l’assainissement une priorité. Il arrive à Conakry, la capitale la plus sale de l’Afrique où aucun système de gestion des ordures n’est appliqué.

Paul Kagamé vient d’un pays qui a connu le génocide et qui a su transcender tous les clivages pour parvenir à un niveau de développement apprécié de tous. Justice a été rendue concernant le  génocide des tutsis et les commanditaires et autres du massacre de près d’un millions de rwandais sont toujours traqués par la justice internationale.

En Guinée, aucune justice n’a été rendue concernant les crimes commis sous feus les présidents  Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté.  Entre 2007 et 2015, il y a eu beaucoup de tueries, massacre (notamment celui du 28 septembre 2009) et morts des militants de l’opposition, sans aucune forme de procès.

La liste des points de divergences entre Guinéens et rwandais est très grande. Si les autorités guinéennes souhaitent réellement collaborer avec celles rwandaises, elles devraient commencer par jeter un regard sur le passé douloureux de la Guinée.

 

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