Pour beaucoup d’observateurs, Bah Oury, vice-président exclu de l’UFDG, ne cesse de démontrer sa naïveté politique. Près d’un mois après son exclusion du parti, il a adressé ce 1er mars une correspondance au Président du parti UFDG pour réclamer un recours interne en vue d’être réintégrer. Mais pourquoi ne l’avait-il fait au lendemain du 04 février 2016 au lieu d’aller au siège ?
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Le Président de l’UFDG a-t-il accusé réception du courrier ? Vu que la lettre est signée comme vous le constatez, Cellou Dalein qui a signé l’acte d’exclusion répondra-t-il à Bah Oury ? Ces questions restent en suspens.
D’ici-là, selon plusieurs sources judiciaires, la lettre de Bah Oury n’est qu’un complément du dossier judiciaire relatif à la plainte qu’il compte déposer contre Cellou Dalein Diallo suite à son exclusion. Loin d’être une lettre d’excuse, elle permettra à ses avocats de mieux défendre son cas. Cellou Dalein Diallo a dix jours pour revenir sur sa décision.
Après, Bah Oury arguera avoir usé de tous les moyens légaux pour justifier le dépôt de sa plainte. Il n’hésite pas à rappeler que les documents fondateurs du parti UFDG sont signés par Amadou Oury Bah et non par Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo. Peut-être qu’il est loin d’être naïf, le pauvre Bah Oury.
En attendant, lisez ceci.
Dans sa missive, Bah Oury écrit : « le jeudi 04 février 2016, vous avez convoqué une réunion extraordinaire du Conseil politique élargi aux députés de l’UFDG. Au cours de cette rencontre, vous avez décidé « l’exclusion de BAH Oury » de l’UFDG. A cet égard, conformément aux dispositions de l’article 51 alinéa 7 du règlement intérieur du parti, j’exerce mon droit au recours interne. ».
Plus loin, il ajoute : « en effet les dispositions statutaires notamment, les articles 14- 6 – 2 stipulent que « le Conseil Politique est chargé d’assurer l’exécution des décisions du Bureau Exécutif National » en plus je suis élu par le congrès national du parti de juillet 2015 qui me confère le pouvoir d’être la seconde personnalité du parti qui remplace le président en cas d’absence ou d’empêchement. Ainsi votre décision est en total désaccord avec les fondements légaux et démocratiques de l’UFDG.
Par conséquent, cette lettre est une introduction du recours interne tel que prévu par le règlement intérieur.
J’espère que votre réaction sera guidée par une réera guidée par une réelle compréhension de l’intérêt bien compris de notre institution politique.
BAH OURY, 1er Vice-Président de l’UFDG