Le mouvement de grève déclenché par l’inter central CNTG/USTG s’est poursuivi ce jeudi 18 février. Dix syndicalistes ont été interpellés à Matam et emprisonnés au Commissariat de Bonfi avant d’être relaxés. A Ratoma, sept autres syndicalistes ont interpellés et sont toujours détenus au niveau de la CMIS de d’Enco 5.
En marge de ces arrestations, il y a eu des échauffourées entre syndicalistes, jeunes et taximètres sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Coza. La rumeur faisant état de la descente des jeunes de l’axe sur l’axe Hamdallaye-Taouyah-Kipé-Lambanyi a perturbé la circulation qui était rare d’ailleurs. Plusieurs citoyens ont dû louer les services de taxis motos ou « taper à pied » pour rejoindre leurs domiciles.
La circulation a été aussi perturbée sur l’autoroute où certains taximètres récalcitrants, manipulés dit-on par le pouvoir, continuent à prendre des passagers. A Lansanaya-barrage également, des jeunes remontés contre des chauffeurs ont bouclé la route. Ce qui a provoqué des altercations.
Pour l’instant, en ce qui concerne les pourparlers entre le Syndicat, le gouvernement et le Patronat, les choses n’avancent pas du tout. Les discussions achopperaient sur la baisse du prix du carburant. Le Gouvernement souhaiterait réduire le prix du litre mais à compter du mois d’avril. Ce que refusent les syndicalistes.
