Candidat à l’élection présidentielle du 11 octobre 2015, Georges Ghandy Faraguet Tounkara, président du parti UGDD, nous a quittés le 07 janvier 2016. S’il avait été élu président de la République, la Guinée serait amenée aujourd’hui à organiser une présidentielle dans les 90 jours. Le décès de ce candidat à l’élection présidentielle de suite d’une crise cardiaque, relance le débat sur le rôle du collège des médecins qui ont examiné les dossiers médicaux des différents candidats.
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A quelques semaines de la présidentielle du 11 octobre, la Cour Constitutionnelle avait désigné par ordonnance un collège de médecins pour faire subir des examens médicaux qui permettront de certifier de la bonne santé des candidats à l’élection présidentielle.
Les membres du collège médical sont : Dr Sandy Kola, hôpital Amitié Sino-guinéenne, Pr Amara Cissé, hôpital Ignace Deen, Dr Mohamed Awada, hôpital Ignace Deen. Les suppléants du collège médical sont : Dr Nicolas Zoumanigui, hôpital Donka , Dr Laho Diallo, hôpital Amitié Sino Guinéen, Pr Mohamed Lamine Kaba, hôpital Donka.
Tous les huit candidats à la présidentielle ont été déclarés aptes par ce collège médical. Après quoi, la liste définitive a été publiée par la Cour Constitutionnelle. Seulement voilà !
Début janvier, Georges Ghandy Faraguet Tounkara aura montré des signes d’un infarctus du myocarde. Selon les spécialistes, l’infarctus du myocarde est la mort (nécrose) d’une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque (myocarde). Les cellules musculaires cardiaques de ce territoire ne parviennent plus à se contracter par manque d’apport en oxygène et meurent en quelques heures.
Lorsqu’il a commencé à sentir les signes d’une fièvre modérée (qu’il a considéré comme étant celle d’un paludisme) , Georges Ghandy a consulté des spécialistes. Il envisageait même de repartir vers certains membres du collège médical de la présidentielle pour d’autres examens plus approfondis. Malheureusement, il a été fauché par la mort, le 07 janvier.
La mort subite de cet homme politique relance le débat sur la publication du bulletin de santé de ceux qui nous dirigent et ceux qui prétendent à nous diriger.