En jetant quelques 600 malades et médecins dans la rue, à l’occasion de la rénovation du CHU de Donka, l’Etat guinéen est quelque part responsable de la situation sanitaire catastrophique dans lequel vit le pays. Actuellement, le CHU d’Ignace Deen, le seul grand hôpital opérationnel, est débordé. Selon une source proche de cet hôpital, le nombre de décès a triplé. Il suffit de faire un tour à la morgue du coin pour s’en rendre compte.
Aujourd’hui, faute de lits, des malades sont hospitalisés sous des tentes de fortune au CHU Ignace Deen. Ils y sont alités dans des conditions difficiles. A tous les niveaux, les services manquent de matériel. La situation est pire dans les centres médicaux communaux de Conakry.
La fermeture totale du CHU Donka aura également favorisé la naissance de cliniques privées un peu partout dans la capitale guinéenne.
