Baïdy Aribot : « Il faut qu’on arrête de me calomnier : je ne suis pas un prostitué politique… !»

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Baïdy Aribot, Secrétaire Exécutif du parti Union des Forces Républicaines (UFR) est revenu en long et en large sur la rencontre entre Alpha et Sidya Touré du 23 octobre dernier. Il a juré qu’il n’y a jamais eu de deal entre Alpha Condé et l’UFR ni avant ni après l’élection du 11 octobre. Il a également noté qu’il n’a jamais été question pour l’UFR de participer à un gouvernement d’ouverture encore moins de nomination de Sidya Touré comme futur Premier Ministre.

 

Sur un ton ferme et clair, invité de l’émission Œil de Lynx de la radio Lynx FM, Baïdy Aribot est catégorique : « l’Ufr est un parti libre. S’il était à la refaire, Sidya allait rencontrer Alpha Condé 150 mille fois ». Il demande aux guinéens d’arrêter les spéculations et de s’attarder sur des détails inutiles. Pour lui, c’est Alpha Condé qui était le demandeur et Sidya a répondu parce qu’il aime la Guinée. Les deux hommes n’auraient discuté que des questions d’ordre politiques et sociales. Même s’il avait été mis à l’écart, afin qu’Alpha discute avec Sidya tête-à-tête, Baïdy jure qu’il n’a pas été question d’une éventuelle participation de l’UFR dans le futur gouvernement. « Le moment venu, lorsque la demande sera faite, l’UFR se retrouvera en Bureau Exécutif pour en débattre. Pour le moment, il n’y a rien d’autre », persiste et signe Baïdy.

Le Secrétaire Exécutif de l’UFR a souligné que la rencontre du 23 octobre ne signifie pas que l’UFR reconnaisse les résultats de l’élection présidentielle. Selon lui, la joie et les accolades ne démontraient que les retrouvailles entre deux amis de longue date. Baïdy Aribot acceptera-t-il d’être ministre d’Alpha Condé, même au détriment de l’UFR ? Il répond : « arrêtez de dire ces choses. Si je voulais être ministre dans un gouvernement d’Alpha Condé, il y a longtemps que je l’aurais accepté. Je ne suis pas un prostitué politique. Actuellement, c’est l’intérêt de la Guinée qui nous préoccupe au sein de l’UFR. Il faut qu’on arrête de me calomnier ».

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