À Conakry et dans le reste du pays, les Guinéens se sont déplacés en masse dimanche pour choisir leur futur président. Un scrutin placé (pour le moment) sous le signe de la concorde, même si le défi de la transparence reste à relever pour des résultats attendus d’ici à cinq jours. Reportage.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
Considéré comme à risque, le scrutin présidentiel guinéen du dimanche 11 octobre 2015 a déjoué les pronostics et s’est déroulé dans un climat apaisé sur tout le territoire national, notamment dans la capitale Conakry qui a pourtant connu deux jours de violences électorales avant le vote. Et si l’objectif de la transparence sur l’ensemble du processus reste encore à réaliser, celui de la participation semble avoir été atteint haut la main.
Aucune déclaration officielle sur le taux de participation des six millions des Guinéens appelés aux urnes n’avaient été faite dimanche soir, mais de l’avis de tous les observateurs, l’affluence des électeurs n’a pas faiblit devant les bureaux de vote, dont certains, ouverts tardivement, n’ont fermé qu’à 20h au lieu de 18h GMT, sur autorisation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Selon cette institution, les résultats provisoires ne seront connus qu’après cinq jours. En attendant, les Guinéens restent suspendus à FM Guinée 2015, une synergie de radios privées qui annonce les résultats partiels au compte goûte et par bureau de vote, grâce à des journalistes déployés à travers le pays.