Conakry 19 Septembre 2015 – Souvenez-vous, en 2010 l’état des lieux dans le secteur agricole se présentait comme suit : · faible niveau d’approvisionnement en intrants avec une moyenne d’utilisation de 4 Kg d’engrais par hectare;
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· seulement 3% des parcelles cultivées bénéficiaient de traitements phytosanitaires ;
· moins de 8% des superficies emblavées recevaient des semences améliorées par hectare et par an ;
· insuffisance et inadaptation de la mécanisation agricole : -14 charrues pour 100 exploitations et 6 tracteurs pour 1 000 exploitations;
· production agricole généralement atomisée sur moins de 3ha et caractérisée essentiellement par l’augmentation des superficies et un manque de structuration des filières ;
· très faible niveau (3%) de la contribution du budget national dans l’investissement du secteur ;
· dysfonctionnement notoire des services agricoles, notamment ceux d’appui au monde rural.
Ainsi, au titre des réalisations de ce quinquennat, on peut noter la consolidation des acquis du secteur agricole et la poursuite des actions entreprises, notamment :
· le soutien du Gouvernement à la campagne agricole, au bénéfice des exploitants agricoles, restent de mise pour accélérer la dynamique d’autosuffisance alimentaire en Guinée.
· La nouvelle performance de notre agriculture vise sa modernisation dans le but de faire de notre pays, une puissance agricole émergente.
Dans cette optique, les priorités formulées se focalisent sur le développement des agropoles dans les différents bassins agricoles pour la promotion des agroindustries.
Ce programme fédérateur intègre entre autres:
· des projets d’aménagement en maitrise totale de l’eau de 5 000 ha sur 5 ans ; le développement des autres cultures vivrières ainsi que des cultures de:
· rente, agroindustrielles et d’exportation ;
· la création des centres d’appui à la mécanisation agricole et de formation pour les jeunes ;
· l’appui au développement du secteur privé agricole pour la promotion des petites et moyennes entreprises, en faveur des jeunes.
· la mise en œuvre de pôles de développement tenant compte des potentialités et des filières de production afin de soutenir la création de valeurs ajoutées pour soutenir les efforts d’industrialisation à travers l’Agro business ;
· la promotion des cultures fruitières (ananas, mangues, bananes, haricot vert, melon, pastèque etc.) et des cultures maraichères (tomates, gombo, etc.) ;
· la promotion de cultures de rente et ou d’exportation (acajou, café, cacao, coton…) ;
· la création et le développement des pôles agricoles identifiés comme préalable à la redynamisation des chaines de valeur agro-industrielles à l’image de la Société Guinéenne des Palmiers à Huile (SOGUIPAH) ;
· la mobilisation de capitaux privés pour valoriser le patrimoine agricole guinéen, en particulier avec des sociétés issues des pays dits des « BRICS» (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et associés (Malaisie, Thaïlande…) ;
· le soutien à la relance du secteur ou filières agricoles dans les zones les plus touchées par l’épidémie EBOLA et/ou affectées par ses conséquences.
Vidéo intégrale à découvrir ici et visible sur la Radio Télévision Guinéenne aux environs de 21H.