Réunion de crise : Les candidats de l’opposition à la présidentielle n’excluent pas le boycott !

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Les sept candidats à l’élection présidentielle contre le Président sortant Alpha Condé n’excluent pas de boycotter le scrutin du 11 octobre. Réunis en plénière ce lundi au Quartier Général du candidat Cellou Dalein Diallo, ils ont exprimé leurs préoccupations face à la non application de l’accord du 20 août. « Nous n’excluons pas de nous retirer du processus et de le boycotter », a déclaré  Cellou Dalein Diallo au sortir de la rencontre.

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L’idée d’un boycott de l’élection du 11 Octobre par les sept candidats contre Alpha Condé est émise depuis le constat fait sur le retard de l’application de l’accord du 20 août. Sidya Touré, président et candidat du parti UFR avait été le premier à émettre cette idée. Il a été suivi par Lansana Kouyaté (PEDN), Faya Millimono (BL) et Papa Koly Kourouma.

Maintenant que les 07 aient engagé des discussions pour appliquer à la règle cette thèse, il y a de quoi s’inquiéter. Cellou Dalein Diallo est aussi inquiet : « à ce jour, nous sommes tellement préoccupés qu’on s’interroge sur l’opportunité même de continuer à participer à ce processus. Mais, on n’a pas encore pris de décisions. Nous continuerons à nous concerter régulièrement pour évaluer les progrès accomplis dans le cadre de l’assainissement du fichier et dans le cadre de l’accomplissement de l’accord politique du 20 août. Nous voulons tous aller aux élections, nous avons dépensé notre argent pour payer la caution de huit cent millions. Mais nous ne pouvons continuer à les accompagner dans ce processus sans nous assurer que les conditions d’un scrutin équitable et transparent soient réunies ».

A l’origine de ce problème, l’audit du fichier électoral qui a révélé plusieurs milliers de doublons et le retard du partage des délégations communales et des conseils communaux.

En fin de semaine, l’information selon laquelle la communauté internationale souhaiterait un report du scrutin a été balayée d’un revers de la main par la CENI. Celle-ci s’est déclarée prête à organiser le vote le 11 octobre.

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