Sidya Touré, président du parti Union des Forces Républicaines (UFR) a confirmé ce lundi ce que tout le monde savait : son parti ne soutiendra pas l’UFDG en cas de second tour en 2015. Il n’est pas prêt à reprendre le scénario de 2010. Ce qui est quand même probable, et qui est révélé par des sources proches de la mouvance, c’est que l’UFR ne cracherait pas sur un poste de Super Premier Ministre offert à Sidya au cas où Alpha l’emporterait au second tour.
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La logique de la guerre entre l’UFR et l’UFDG n’est pas nouvelle dans le paysage politique guinéen. Si les deux principales formations de l’opposition s’étaient alliées à l’occasion des législatives, il ne faudrait pas rêver pour la présidentielle de 2015.
L’idée de la candidature unique, très soutenue et entretenue par l’UFR, n’a pas été cautionnée par Cellou Dalein. Ce dernier, avait souhaité des critères objectifs tenant compte du parti qui a le plus grand nombre de députés à l’Assemblée Nationale. Une idée battue en brèche par l’UFR.
A défaut d’obtenir le soutien de l’UFDG, l’UFR est actuellement dans une logique de regrouper plusieurs formations politiques autour de la candidature de Sidya Touré. Les démarches seraient très poussées. Reste à savoir le poids de ces partis politiques. Pour sa part, l’UFDG a déjà engagé une offensive en Basse Guinée (supposée fief de l’UFR) et dans la commune du Kaloum. A la guerre, comme à la guerre, chaque formation politique essaie de poser ses pions.