Après un net répit, les cas confirmés d’Ebola ont connu une forte augmentation la semaine passée en Guinée et en Sierra Leone.Si le Liberia s’est déclaré exempt de la maladie le 9 mai dernier, la Guinée et la Sierra Leone n’en prennent pas le chemin. La semaine passée, les deux pays ont connu une forte hausse des cas d’Ebola, a indiqué mercredi 21 mai l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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La semaine qui s’est achevée dimanche « a connu le plus fort total hebdomadaire de cas confirmés d’Ebola sur une période d’un mois », a déclaré l’agence onusienne dans son dernier bilan. Trente-cinq nouveaux cas ont été rapportés durant la semaine en Guinée et en Sierra Leone, contre neuf seulement au cours de la semaine précédente.
27 nouveaux cas en Guinée, 8 au Sierra Leone
L’annonce de L’OMS a mis à mal l’espoir d’une régression de l’épidémie meurtrière. La Guinée, où l’épidémie a débuté fin 2013, a été la plus durement touchée la semaine dernière, avec 27 cas rapportés, contre sept la semaine précédente.
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La Sierra Leone, qui semblait s’orienter dans la même direction que le Liberia, a également vu le nombre de nouveaux cas passer de deux à huit. La progression dans ce pays met fin à trois semaines consécutives de baisse des nouveaux cas enregistrés, selon l’OMS.
Un professionnel de santé contaminé
Pour la première fois en cinq semaines, un professionnel de santé, qui travaillait dans un centre de traitement d’Ebola près de Freetown, a été déclaré positif au virus de la fièvre hémorragique, a ajouté l’agence. Depuis le début de l’épidémie, 869 personnels de santé ont été touchés par le virus, et 507 d’entre eux en sont morts.
La Guinée et la Sierra Leone ont durement été éprouvées par le virus. Selon les derniers chiffres, Ebola a infecté un total de 26 933 personnes et fait 11 120 morts, principalement en Guinée et au Sierra Leone, mais également au Liberia voisin, déclaré exempt de la maladie le 9 mai dernier.
Face aux critiques, l’OMS se réforme
L’organisation avait été très critiquée pour sa lenteur à gérer l’épidémie. L’état de crise sanitaire publique internationale n’avait été décrété qu’en août 2014, alors que les professionnels de la santé, dont Médecins sans frontières (MSF), s’alarmaient depuis des semaines de l’ampleur de l’épidémie.
L’OMS a donc lancé mardi 18 mai une réforme de son organisation lors de son congrès annuel de Genève. Sa directrice générale, Margaret Chan, a notamment annoncé la création d’un programme d’urgence, doté d’une équipe destinée à être rapidement déployée sur le terrain. Objectif : faire face aux crises sanitaires à venir.
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