Par Peter Pham-Il y a deux mois, j’ai prévenu que si la communauté internationale n’intensifie pas rapidement la pression sur le régime en place en Guinée afin de parvenir à un consensus avec l’opposition politique et la société civile en ce qui concerne la séquence des élections constitutionnellement requises dans moins de six mois, la fragile démocratie de ce pays ouest-africain pourrait bien se révéler mort-née.
Le mois dernier, j’ai noté des signes alarmants de tensions tribales sont entretenues, et que dans une région où les groupes ethniques transcendent des frontières trop poreuses, un tel conflit [ethnique] serait impossible à contenir. Ces craintes du pire sont confirmées par les actions du président Alpha Condé de Guinée.