Marche du 04 Mai 2015 : L’opposition fait état de 11 blessés (4 par balles), plusieurs interpellations !

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CONAKRY,04 MAI 2015-Aux termes d’une journée de manifestations à Conakry et l’intérieur du pays, Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition a lu une déclaration. Il a précisé que pour le moment le bilan sécuritaire fait état de 11 blessés, dont quatre par balles, des interpellations et des dégâts matériels importants.

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Pour Aboubacar Sylla, la manifestation que les autorités qualifient d’illégale est bel et bien légale. Même si Cellou Dalein, Sidya Touré et les autres n’ont pu sortir de leurs domiciles, l’objectif a été atteint. Conakry a été paralysée, notent les opposants.

Sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Coza-Wanindara-Sonfonia, des échauffourées entre forces de maintien d’ordre et manifestants  sont déjà constatées. Des actes de pillages des boutiques par des agents de maintien d’ordre ont été notés. A la Cimenterie, des contre-manifestants épaulés par la Gendarmerie ont été aperçus. Au moins deux personnes y auraient été blessées par balles réelles.

 Sur l’axe Lambanyi-Kaporo-Taouyah-Kipé, la circulation est morose. Sur l’autoroute, la circulation était  normale…..Les boutiques étaient dans la plupart des marchés fermés. A Kaloum, Baïdy Aribot a été aussi empêché de sortir. Des militants de l’UFR y auraient été arrêtés.

Samedi dernier, les couleurs de la manifestation avait été annoncées par Cellou Dalein Diallo. Lors de l’Assemblée Générale du parti, le président du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a dit qu’il n’est pas question de reculer pour laisser Alpha Condé diriger la Guinée comme bon lui semble, surtout après tant de sacrifice consentis par l’opposition.

Ce dimanche, pour lancer les hostilités, les partisans de l’opposition ont marché à Paris contre ce qu’ils qualifient « de pouvoir dictatorial » d’Alpha Condé. Ils en ont profité pour dénoncer les violations des droits de l’homme en Guinée. Ces Guinéens de France ont demandé le départ d’Alpha Condé du pouvoir.

Pour le moment, aucun signe de description de la crise n’est visible.

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