Même si aucun détails n’est encore donné encore moins le lieu, il est clair que le congrès national de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) se tiendra du parti se tiendra du 23 au 25 mai. L’information est affichée sous forme de bannière sur le site du parti ufdgonline.org. La présidentielle du 11 Octobre approchant à grands pas, voilà qui sortirait Cellou Dalein, l’actuel président, du contexte d’illégitimité et même d’illégalité à la tête de l’UFDG.
Aux termes des statuts de l’UFDG, article 16.8, « le Congrès national de l’UFDG se tient tous les cinq ans à l’effet de renouveler ses dirigeants. Le Congrès national est l’Instance Suprême du Parti. Il élit le Président et les membres du Bureau exécutif pour un mandat de cinq (5) ans ».
Selon toujours cet article, le Congrès peut modifier ou amender les statuts et le règlement intérieur.
Il est convoqué au moins deux mois avant la date fixée avec indication de date, lieu et ordre du jour. Les documents à débattre au congrès doivent parvenir aux congressistes au moins un mois après la convocation.
A propos de da modification des Statuts et Règlements Intérieurs, ça risque de chauffer entre les congressistes. La question des vice-présidents (Relations Extérieures et Communication, Affaires Politiques, Affaires Economiques et du Développement, Affaires Sociales et Juridiques, Education et Culture) se posera forcément. Les partisans de Bah Oury, vice-président chargé des Relations Extérieures et de la Communication, souhaiteraient une réforme totale de la structure. L’idée émise est celle d’avoir un seul vice-président du parti très fort et des secrétaires chargés des autres affaires. Le fait qu’il y ait plusieurs vice-présidents au sein de l’UFDG avaient créé beaucoup de problèmes, notamment entre Bah Oury et Fodé Oussou Fofana, entre Dr.Saliou Bella Diallo et Bah Oury.
Mais, les proches de Cellou Dalein, qui est candidat à sa propre succession à la tête de l’UFDG, disent qu’un seul poste de vice-président (qui pourrait revenir à Bah Oury) risque d’accentuer le bicéphalisme à l’UFDG. Ils militeraient pour une réduction des vice-présidents à deux.
Mais tout ceci n’est qu’hypothèse. On attend le congrès proprement dit, pour être en face de la réalité. Reste à savoir si le contexte politique pollué actuellement n’empêchera pas la tenue de ce congrès tant attendu.
