Marche contre l’insécurité en Guinée : l’opposition a réussi à semer la chienlit dans Conakry !

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CONAKRY,13 AVRIL 2015-Selon un dernier bilan officiel fourni par la police guinéenne, le bilan de marche de l’opposition de ce lundi 13 avril a fait au moins 10 blessés (4 parmi les forces de l’ordre et six manifestants). Mais selon l’opposition, la manifestation au fait au moins une vingtaine de blessés et de nombreuses arrestations. Il n’y a pas eu de mort. Une jeune qui a été grièvement blessé et qu’on disait mort se trouverait actuellement sous des soins intensifs au CHU de Donka.

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La Police guinéenne dit n’avoir interpellé que huit personnes à Matoto, Matam et Kaloum. Cependant, à Ratoma, il y a eu au moins cinq arrestations notamment dans les environs de Kaporo-rails, Ratoma Dispensaire et Minière.

La seule leçon qu’on peut retenir de cette journée, c’est que cette stratégie de l’opposition consistant à manifester dans les 5 communes de Conakry a été plus ou moins payante. Si le fait d’avoir semé la panique et la chienlit peuvent être considérés comme des acquis, les opposants peuvent se frotter les mains. La circulation est restée déserte sur certains axes routiers, fluides au niveau d’autres et complètement au ralenti dans biens d’endroits.

Pour leur part, les services de maintien d’ordre ont eu plus de boulot que lors des précédentes manifestations de l’opposition à Conakry. L’opposition a obligé la police et la gendarmerie à être sur plusieurs fronts ( les quartiers chauds de la haute-banlieue, les sièges des délégations spéciales, les carrefours et autres coins sensibles…).

Il y aurait eu moins de blessés et de dégâts collatéraux si certains agents n’avaient pas utilisés des Kalachnikovs et autres revolvers pour tirer à balles réelles sur des manifestants.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, Cellou Dalein (UFDG), Sidya Touré (UFR), Mouctar Diallo (NFD), Boubacar Sylla (UFC), Georges Ghandi Faraguet Tounkara (UGDD) et d’autres leaders de l’opposition sillonnent les principales structures sanitaires de Conakry pour s’enquérir de l’état de santé des blessés. Les frais de médicaments sont pris en charge par l’opposition.

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