Au moment où les libériens se réjouissent de n’avoir aucun malade dans les centres de Traitement, en Guinée la situation de l’épidémie Ebola inquiète. Ebola est loin d’être finie en Guinée et Conakry, la capitale est devenue même l’épicentre de la maladie. On parle des communes de Ratoma et de Matam comme étant les plus exposées actuellement à la maladie. Les Comités de Veille mis en place n’auraient pas du tout fonctionné.
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Des dispositions draconiennes sont prises pour lutter contre les résistances. Mais les habitudes ayant la vie dure, les guinéens ont repris à se saluer, ils ont baissé la garde concernant le lavage des mains, ils continuent à présenter des condoléances lors des décès.
La lutte continue à se heurter à des résistances depuis que la Coordination Nationale de riposte à Ebola a annoncé l’initiative « Zéro Ebola en 60 jours ». A l’allure où vont les choses, il sera difficile d’atteindre le second objectif « Zéro Ebola, avant le 15 avril 2015 ». Le temps presse pour Alpha Condé qui compte aller collecter des fonds aux Nations Unies. Mais Ebola, lui, n’est pas pressé.
En plus de Conakry, la préfecture de Forécariah, ville natale du Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana et de Kassory Fofana, continue à enregistrer des foyers. A la frontière à Pamelap, les léonais attendent la nuit pour corrompre les agents. Ceux-ci s’en foutent s’ils ont été en contact avec des morts d’Ebola ou pas.
A Conakry, des chauffeurs, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes, acceptent de transporter clandestinement des corps. Certaines familles continuent à cacher des malades ou même des cadavres. Lorsqu’on utilise la méthode forte pour dénicher les poches de résistance, certains parlent d’une mauvaise stratégie. Pourtant, aux grands maux, les grands remèdes !