Les Nations unies sont toujours prêtes à accompagner le processus électoral en Guinée mais ne géreront pas les détails. C’est en substance ce qu’a dit, de passage à Paris au siège de Jeune Afrique, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.
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Pour lui, « la Guinée est sortie de la transition, mais n’a connu que deux élections démocratiques. »
« C’est un pays où la culture des élections et de la démocratie n’est pas bien enracinée », a dit Chambas qui croit au destin de l’Afrique.
« Il faut que les Guinéens trouvent un moyen pour se parler, pour dialoguer et assurer, cette fois, des élections non contestées, apaisées et crédibles. Il faut qu’ils commencent dès maintenant. Les Nations unies sont toujours prêtes à accompagner ce processus. Mais, c’est aux Guinéens de créer les conditions du dialogue », a insisté le Ghanéen qui a en charge outre le dossier guinéen, le Burkina, le Togo, la Côte d’Ivoire, et le Nigeria.
Mardi dernier, la Ceni a annoncé la présidentielle pour le 11 octobre 2015 et les communales en fin mars 2016. Chronogramme rejeté par l’opposition qui réclame les communales avant la présidentielle.