Les premiers essais de vaccins contre Ebola pourraient démarrer la semaine prochaine en Guinée. Selon une source proche de la Coordination Nationale de Riposte à Ebola, le personnel de santé, notamment les différents coordinateurs de la riposte, vont être les cobayes.
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En Guinée, pour le moment, l’on ne sait pas quels types de vaccins seront inoculés aux volontaires. Ce mercredi, Dr.Sakoba Kéïta aurait tenu une réunion restreinte avec certains coordinateurs et personnels de santé, pour leur soumettre la volonté de la Coordination de procéder aux tests et de le commencer par le personnel médical. Reste à savoir si l’idée a été acceptée.
Les premiers essais des deux vaccins contre l’Ebola jugés les plus prometteurs avaient au Liberia. C’est le projet de coopération américano-libérien Prevail, qui les conduits.
Il s’agit du ChAd3, développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) avec l’Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), et du rVSV-ZEBOV de l’agence de santé publique du Canada (PHAC), dont le laboratoire américain Merck a acquis les droits et coopère avec la société américaine NewLink Genetics.
«Ces deux vaccins se sont révélés prévenir Ebola chez les animaux et ont été déterminés sûrs lors de tests humains sur des études d’innocuité plus petites en Afrique, en Europe et en Amérique», avait rappelé Prevail (Partenariat pour la recherche sur les vaccins anti-Ebola au Liberia) dans un communiqué.
Selon un article publié sur Jeuneafrique.com, l’organisme explique également que ces traitements peuvent causer des douleurs, des inflammations ou des enflures au bras, aussi bien que de la fièvre, des maux de tête et de la fatigue. Mais, ces effets secondaires ont été légers ou modérés et ont disparu d’eux-mêmes, d’où le lancement de tests à grande échelle au Liberia.
Parviendra-t-on, une fois l’efficacité des vaccins avérée, à procéder à des test à grande échelle en Guinée ? La question vaut son pesant, puisque le pays reste encore confronté à des réticences à Ebola. Des rumeurs de pulvérisation d’Ebola dans les écoles avaient semé la panique à Conakry. Parler de vaccination pour les prochains jours, même à titre de volontariat, risque de créer d’autres problèmes.