Assassinat de Thierno Aliou Diaouné : Entre zones d’ombres et suspicions au sein de la société civile !

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Une semaine après l’assassinat de Thierno Aliou Diaouné, la police et la gendarmerie, donc les autorités guinéennes, sont incapables de dénicher le véhicule land cruiser du défunt qui a été transporté par les assassins. Pourtant, selon des sources proches  de Diaouné, son véhicule était équipé d’équipement de géolocalisation, dont  un GPRS et des radios. 

 

Difficile de comprendre pourquoi, jusque-là, la voiture n’a pas été retrouvée. Même si certains parlent d’un crime commis par des experts, l’on sait qu’il n’y a jamais de crime parfait. C’est une des zones d’ombres de ce dossier.

L’autre zone d’ombre et vers laquelle devraient lorgner les enquêteurs (s’il en existe) ça serait du côté du gouvernement et de la société civile. Si l’assassinant de Diaouné a prouvé qu’il était populaire et comptait des amis et au sein du pouvoir et au sein de l’opposition, il a également démontré que l’homme se sentait menacé. Des témoignages concordant soutiennent que le jour même de son assassinat, Diaouné aurait confié à des proches qu’il se sentait menacé. Par qui ?

Des petits malins tapis au sein de la société civile auraient rapporté aux autorités que c’est lui Diaouné qui a fait que le CNOSCG a perdu de sa crédibilité. Même qu’il serait en train de chercher des financements pour une nouvelle structure de la société civile. En plus, Diaouné se battrait également pour la transparence lors des prochaines élections (locales et présidentielle de 2015).

En attendant de retrouver les auteurs de l’assassinat de Thierno Aliou Diaouné, plus d’un activiste de la société civile a désormais peur pour sa vie. Personne ne sait à quel moment un tireur embusqué ou un commando de la mort pourrait le faire passer de vie à trépas.

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