Lutte contre Ebola en Guinée : Pourquoi Conakry et les villes côtières résistent ?

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Jeudi 12 février, l’implantation du Centre de Traitement Ebola (CTE) dans le quartier de Nongo-Contéah  a été reportée à cause de l’hostilité de la population. Ceci intervient dans un contexte où le nombre de nouveaux cas a nettement augmenté en Guinée, passant de 39 dans la semaine au 1er février à 64 dans celle qui s’est achevée dimanche dernier. Qu’est-ce qui explique l’hostilité des populations à l’installation des CTE ?  

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Actuellement, il est difficile voire impossible dans certains quartiers de Conakry d’expliquer qu’Ebola n’est transporté ni par la Croix Rouge Guinéenne ni par Medecins Sans Frontière. Les promoteurs de santé et les bénévoles sont confrontés à des réticences et hostilités. Les mêmes comportements sont constatés dans des localités comme Coyah, Forécariah et Boffa. A cela viennent s’ajouter ces rumeurs et cette psychose dans les écoles de Conakry et de certaines villes de l’intérieur.

L’hostilité des populations à l’installation des Centres de Traitement Ebola s’expliquerait par le manque d’informations autour de ces centres. Dans l’imaginaire de plus d’un, quand on installe un Centre dans une contrée, c’est pour transmettre Ebola. Or, ces centres permettent au contraire de lutter contre la maladie, de sauver des vies et surtout d’accorder espoir aux patients.

Beaucoup de personnes sont sorties guéries des différents centres de traitement implantés dans le pays. La communication devrait s’articuler autour  des acquis, notamment la présence de médecins qualifiés, des psychologues expérimentés et des cadres qualifiés. Il y aussi que les parents des patients peuvent leur rendre visite.

 

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