Bakary Fofana, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) souffle le chaud et le froid. Il est contesté par une grande partie des commissaires qui l’accusent d’avoir caporaliser l’institution en pratiquant la mauvaise gestion. Le président de la CENI est également sous la pression de certains employés de l’institution qui l’accusent de favoritisme dans le traitement salarial. Ces employés, notamment des chauffeurs, ont déjà déposé un mémorandum auprès du Secrétariat de l’Institution. Ils comptent battre le pavé au cas où leurs revendications ne sont pas satisfaites.
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Bakary Fofana croyait bien faire, la semaine dernière, lorsqu’il a présenté devant la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, le budget de la CENI. Seulement voilà ! Des commissaires l’accusent d’avoir pris unilatéralement cette décision. Ils veulent le démettre de ses fonctions. Même que les commissaires chercheraient à obtenir les 2/3 des voix qui leur permettraient de chasser M.Fofana. Mais c’est un consensus qui est difficile à obtenir, vu que le président de la CENI a réussi à nouer une véritable nasse autour de l’institution.
Cependant, si les commissaires ne parviennent pas à trouver l’unanimité, au niveau des employés, la grogne est générale. Certains sont sous-payés alors que d’autres touches des montants faramineux à la fin du mois. A la CENI, vous pouvez trouver des chefs de section mieux payés que des chefs de service. Un seul exemple : à la Direction des opérations om trônent Pathé Dieng et Etienne Soropogui, le chef de service administratif toucherait une misère de 2.500.000 GNF. Le chef de section lui empocherait à la fin de chaque mois quelques 3.700.000 GNF. Parce que tout simplement c’est un neveu à Bakary Fofana.
Au niveau du service Planification et Statistiques Electorales, où les patrons sont Yaya Kané et Mme Camara, le chef de service toucherait une broutille de toucherait quelques 2.500.000 GNF. Dans le même service, le chef information a un salaire de 10.800.000 GNF, 10 litre de carburant par jour et un véhicule 4×4 à sa disposition. Voilà de quoi susciter la colère à la CENI.