La commission électorale nationale indépendante (CENI), l’organe chargé de l’organisation et de la supervision des élections en Guinée multiplie les concertations avec les acteurs impliqués dans le processus électoral. Du 21 au 22 Novembre, elle regroupés les acteurs de la société civile dans un réceptif hôtelier de la place pour parler de l’usage de la biométrie dans le processus électoral en Guinée. Un accent particulier a été mis sur le processus de recrutement de l’opérateur devant gérer le fichier électoral de la présidentielle de 2015.
La thématique sur le recrutement de l’opérateur devant gérer le fichier électoral en 2015 a été expliquée Pathé Dieng, Directeur de la Planification de la CENI. Il a souligné que la sélection a été faite conformément à la réglementation en vigueur sur la passation des marchés en Guinée. Selon lui, il y a eu neuf sociétés qui ont acheté les cahiers des charges mais seulement quart ont soummissionné. Les offres de ces quatre société ont été évaluées par neuf personnes dont 7 commissaires de la CENI. L’évaluation des offres techniques a porté, entre autres, sur la capacité, l’expertise, le chiffre d’affaires, l’expérience, etc.
C’est au termes de tous ce processus que la société Gemalto France a été jugée adjuvat riche provisoire du marché. Son offre financière est de 21 millions de dollars américains y compris les taxes. Une des préoccupations des acteurs de la société civile a été le sort qui sera réservé aux 1000 kits de Way-Mark et le choix de l’opérateur local qui doit accompagner Gemalto.
Pathé Dieng a répondu, concernant les kits, que Gemalto verra si elle peut les adapter à sa solution technologique. « Si les kits ne répondent pas, ça va poser un petit problème puisque la CENI n’a fait qu’une offre que pour 1500 kits alors qu’on aura besoin de 2 500 kits…. », a soutenu Pathé Dieng.