Crise politique et épidémie d’Ebola en Guinée : l’opposition guinéenne à la croisée des chemins !

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CONAKRY,19 NOVEMBRE 2014-Depuis le mois d’août dernier, l’opposition guinéenne louvoie. Ballotée entre une crise sanitaire due à l’épidémie d’Ebola qui sévit dans le pays depuis 11 mois et une crise politique marqué par le blocage du dialogue, elle ne sait plus où donner de la tête.  Voilà qui explique un peu la sortie ratée des opposants ce 18 Novembre au Quartier Général du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Cellou Dalein Diallo et Cie sont revenus sur les mêmes revendications d’août.

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Pendant que l’opinion nationale et internationale attendaient une clarification de la position de l’opposition à propos du recrutement de Gemalto France pour la gestion du fichier électoral en prélude à la présidentielle de 2015, elle a botté à côté de la plaque. Apparemment, les leaders de cette opposition ne parviennent pas à trouver un consensus sur la démarche à adopter face au pouvoir d’Alpha Condé. Celui-ci continue pourtant à dérouler ses activités malgré la crise sanitaire.

Même si les opposant ont haussé le ton ce mardi, en brandissant la reprise des manifestations de rue après une conférence de presse programmée pour le 25 novembre, les guinéens restent sur leur faim.Beaucoup estiment que la première revendication de l’opposition devrait être celle de la recomposition de la CENI.

Il faut changer l’actuelle CENI parce que certains délégués de cette opposition ont changé de costume. Il y a le représentant du parti Génération Citoyenne (Géci), celui de la NGR (Nouvelle Génération pour la République) et le délégué de l’UFR (Union des Forces Républicaines) qui ont trahi. Sans oublier que le représentant du PEDN (Parti de l’Espoir pour le Développement National) n’est pas assez actif, depuis que son leader a refusé de siéger à l’Assemblée Nationale.

Ainsi, même si la CENI doit rester neutre, puisque une partie de ses membres est composée de délégués de parti politiques, il y a un déséquilibre qui ne dit pas son nom au sein de l’institution. Si les opposants vont à la présidentielle de 2015 avec une telle configuration de la CENI, ça sera juste une partie de plaisir pour Alpha Condé. Celui-ci pourrait se faire réélire sans aucun problème.

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