Ebola n’a pas de frontières. Le premier cas d’un malade ayant contracté le virus en Afrique a été diagnostiqué aux Etats-Unis, a indiqué mardi 30 septembre un porte-parole des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Le malade, un homme, avait voyagé au Liberia et est actuellement hospitalisé à Dallas, au Texas (sud).
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!
Cet Américain avait été placé en quarantaine. « Au regard des symptômes et des récents voyages effectués par ce patient, nous l’avons admis à l’hôpital et placé en quarantaine pour déterminer s’il y a été infecté par le virus Ebola », avait précisé un bref communiqué du Texas Health Presbyterian Hospital.
Le cap des 3 000 morts franchi
Dimanche, un médecin américain en contact avec le virus Ebola en Sierra Leone a été rapatrié et placé en quarantaine dans une clinique des Instituts américains de la santé (NIH). Le patient dont l’identité n’a pas été révélée travaillait comme volontaire dans un centre de traitement d’Ebola en Sierra Leone. Deux médecins américains et une missionnaire aide-soignante rapatriés aux Etats-Unis après avoir contracté le virus au Liberia ont été dernièrement guéris.
L’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis l’apparition du virus en 1976, a franchi le cap des 3 000 morts, le virus ayant tué près de la moitié des quelque 6 500 personnes infectées recensées, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Sur un total de 6 574 malades d’Ebola dans cinq pays d’Afrique d’Ouest, 3 093 sont mortes, précise l’OMS dans un dernier bilan arrêté au 23 septembre.