CONAKRY,27 SEPTEMBRE 2014- La Guinée, l’un des pays africains sérieusement frappés par le virus à fièvre hémorragique, peine à faire accepter l’existence de la maladie. Au niveau des grandes gare-routières de la capitale, aucun dispositif n’est mis en place pour se prémunir contre la propagation d’Ebola.
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A la Gare Routière de Bambeto, ce qui frappe le premier le voyageur, c’est l’absence totale de sceaux de lavage des mains à l’eau de javel. Ni à l’entrée, ni à la sortie ! Un responsable de la ligne de Télimélé interpellé sur la question, a tout simplement déclaré qu’ils n’ont pas des moyens. Les passagers s’embarquent dans les transports en commun sans aucune mesure de sécurité contre Ebola. Des vendeuses s’y promènent avec des marchandises sans aucune sécurité.
Au niveau de la Gare Routière de Matam, le reporter de Guineedirect a fait le même constat. Des responsables de cette gare ont refusé de se prêter à leurs questions. A Madina également, où les commerçants embarquent leurs marchandises à destination de l’intérieur du pays et de certains pays étrangers, aucun dispositif.
Ce comportement prouve que certains guinéens sont encore réfractaires à l’existence d’Ebola.
Déjà huit personnes ont été tuées par des indociles à l’existence d’Ebola dans la localité de Womey, au sud-est du pays.