CONAKRY,14 JUILLET 2014- Des violences intercommunautaires qui ont éclaté à Gaoual, dans le district de Thialékoto-Boussoura, dans la sous-préfecture de Binani, relance le débat sur la sécurité des guinéens. Selon des sources proches du dossier, il y a eu un mort et une dizaine de blessés.
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Pour ne rien arranger, voilà que ce lundi 14 juillet, des jeunes manifestent dans la préfecture de Beyla, pour réclamer le départ du préfet. A ce niveau également, il y a du communautarisme puisque ces jeunes souhaiteraient que la société Rio Tinto priorise les autochtones dans ses recrutements.
Il y a deux semaines, c’est dans le village de Tatakourou, préfecture de Siguiri, que des affrontements entre villageois voisin ont fait au moins une vingtaine de blessé, à cause d’une mine d’or.
Les violences se suivent et se ressemblent en Guinée et ça inquiète. Récemment encore, c’est dans la sous-préfecture de Poredaka, préfecture de Mamou, que des affrontements intercommunautaires ont opposé des villageois. Bien avant, il y avait eu des incidents à Lafou, dans Lélouma.
Tous ces conflits ont, dans la plupart des cas, un point commun : des communautés s’opposent aux unes les autres pour des questions de terre. Mais derrière, il y a une manipulation politico-politicienne qui ne dit pas son nom.
Ces conflits persistent parce qu’il y a l’impunité qui gagne du terrain. Les tueries de Zogota, de N’Zérékoré et Kouré, restent encore sans suite. Les enquêtes sont ouvertes sans suite.