CONAKRY, 01 MAI 2014- L’ancien ministre guinéen des Mines Mahmoud Thiam, accusé par Rio Tinto d’être impliqué dans la perte de la moitié de sa concession minières (les blocs 1 et 2 du simandou attribués à BSGR), vient de démentir les allégations de cette compagnie.
Selon notre confrère guineenews, face à cette situation, Sandra Bosso, assistante de Thiam & Co., LLC, une compagnie appartenant à l’ancien ministre des mines et de la géologie Mahmoud Thiam a réagi par le biais d’un communiqué au nom de son patron. Voici le contenu dudit communiqué de presse.
« Je peux seulement dire que tout ce qui été dit et écrit sur moi dans la déclaration de Rio est faux, diffamatoire, à la limite comique. Rio Tinto pose comme faits des événements qui n’ont jamais eu lieu. Cela sonne un peu comme une tentative de détourner l’attention de leur réticence à développer Simandou et / ou d’une tentative de voler au Gouvernement guinéen les permis sur les blocs 1 et 2 récemment confisqués à BSGR. Tout ce que je peux dire, c’est que les mois et les années à venir seront divertissantes à observer. Malheureusement, c’est l’économie de la Guinée qui va continuer à souffrir de la main de sociétés brandîtes.
Je rejette catégoriquement leurs allégations. Je ne demande même pas à Rio Tinto de les prouver, mais simplement de donner des éléments les plus fondamentaux qui indiqueraient que j’ai reçu de l’argent. Rio Tinto était déjà à l’origine d’une rumeur il y a quelques années selon laquelle j’aurais acheté un appartement à New York avec des fonds de source corrompue alors que j’avais fini de payer celui-ci trois ans avant d’être nommé ministre. Ceci n’était pas moins ridicule que cette nouvelle accusation.
Je ne vois les noms d’aucun des individus impliqués dans le retrait par le gouvernement des permis en 2008 et leur attribution à BSGR plus tard la même année. Le simple fait que ces deux événements aient eu lieu avant que je ne devienne ministre sont tout simplement ignorés par Rio.
Ils semblent chercher à se venger parce que j’ai exposé publiquement leurs activités illégales, contraires à l’éthique en Guinée et refusé de céder aux pressions dont je fus l’objet de leur part pour les laisser agir en toute illégalité. »
