Emeutes récurrentes à Conakry : la capitale guinéenne est devenue un véritable centre de troubles !

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CONAKRY,20 MARS 2014- Les émeutes se suivent et se ressemblent dans la capitale guinéenne. Ce jeudi, ce sont les élèves de collèges Josip Broz Tito de Bellevue, Ratoma et même de Kipé qui ont battu le bavé pour exiger le retour de leurs censeurs ou proviseurs mutés. Mercredi, c’était le tour des collégiens et lycéens de Léopold Sédar Senghor et de Coléah de manifester dans les rues de Conakry. Sans oublier ceux du lycée Matam.

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Après les manifestations contre le manque d’eau et d’électricité, le malaise semble désormais provenir des jeunes collégiens et lycéens de Conakry. En procédant au remplacement de certains proviseurs et censeurs, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’éducation civique a ouvert la boîte aux pandores.

Si dans certains endroits le choix a été jugé bon, un peu partout, les élèves ont dénoncé des « mutations  politiques » des proviseurs ou censeurs qui étaient appréciés. Surtout que les examens de fin d’année sont programmés dans deux mois. Un manque de stratégie et surtout de coordination des écoles publiques par le ministre Ibrahima Kourouma est à l’origine de cette pagaille.

En décidant de révoquer certains responsables d’établissements publics, Ibrahima Kourouma a mis le feu aux poudres. Comme une chaîne, la plupart des écoles de la capitale ont protesté contre sa décision. A l’intérieur du pays, les bruits courent que les élèves veulent, à leur tour, se faire entendre. Reste à savoir si Ibrahima Kourouma et le gouvernement d’Alpha Condé vont reculer.

Pour le moment, c’est la méthode forte qui a été utilisée pour ramener les élèves dans les classes. La police a investi les écoles en y larguant des grenades lacrymogènes. Il y a eu des évanouissements aux lycées de Coléah et Kipé. Des cas de blessés légers ont été signalés. Mais rien n’y fait !

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