CONAKRY,05 FEVRIER 2014-La recomposition du microcosme politique guinéen se formalise. Depuis le 13 janvier dernier, date de l’installation de l’Assemblée Nationale, l’opposition parlementaire est connue. Désormais, les partis qui n’ont pas obtenu des députés et ceux qui n’avaient pas candidaté aux législatives, cherchent à se fédérer. Seulement voilà ! Il y a une certaine cacophonie autour de la paternité de l’opposition parlementaire.
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Depuis Paris, Bah Oury, vice-président et fondateur de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et Mamadou Billo Sy Savané de Rouen, membres du Bureau Politique de l’UFR, se réclament comme étant les précurseurs de l’opposition républicaine extraparlementaire. Ils entendent fédérer autour d’eux des organisations de la société civile et des mouvements politiques pour impulser le changement en Guinée.
Mais le hic est que Bah Oury et Savané sont dans deux formations politiques qui sont au Parlement. Ce qui, aux yeux de certains opposants résident en Guinée, nécessite un éclaircissement. En tout, c’est que disent tout haut Boubacar Barry, de l’Union Nationale pour le Renouveau (UNR) et Pr.Mamadou Sow, du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD). Ces opposants, à leur tour, ont déjà mis en place des commissions pour plancher autour des stratégies visant à mettre en place l’opposition extraparlementaire.
A l’allure où vont les choses, la Guinée s’achemine vers une recomposition politique qui va absolument créer une opposition dans l’opposition. D’une part, il y a l’opposition parlementaire représentée par l’UFDG , l’UFR, le RDIG, le GPT, l’UPG et les autres. De l’autre, il y a l’aile représentée par Boubacar Barry(Unr), Faya Millimono (BL), Pr.Mamadou Sow (RFD), Badikko (UFD). Au milieu, nous avons Bah Oury, Billo Sy Savané et les autres. Enfin, il y a les électrons libres comme Lansana Kouyaté (PEDN), Fodé Soumah (Géci), etc…Et puis, on oubliait, il y a Diallo Saddakadji qui botte dans les couloirs.
Même si certains disent que l’opposition interne extraparlementaire n’est pas une opposition à celle parlementaire, il y a quand même des divergences importantes à aplanir. A défaut, les divisions au sien de l’opposition ne pourraient que profiter au régime en place. Celui-ci n’en demanderait pas mieux !