CONAKRY,04 FEVRIER 2014-Le séminaire de retraite des cadres du ministère de la jeunesse et de l’Emploi Jeune visant à doter leur département d’une feuille de route, a pris fin ce dimanche 2 février à Kamsar. Quatre jours d’intenses travaux ont permis aux participants de concevoir un document stratégique d’urgence devant servir de balise pour la mise en œuvre des différentes activités qu’entreprendra, au regard de la nouvelle lettre de mission du gouvernement, le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi Jeunesse pour les deux prochaines années.
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Au cœur de ce nouveau document qui vient d’être élaboré, figurent 14 projets pilotes dont la mise en valeur, estime le ministre Moustapha Naïté, permettra d’insuffler une nouvelle dynamique à l’employabilité des jeunes mais aussi et surtout résorber raisonnablement le chômage chronique qui frappe cette couche juvénile représentant 65 pour cent de la population guinéenne.
Même si au nom d’un certain respect de la procédure administrative, la liste de ces 14 projets retenus n’est pas encore dévoilée, il est important de rappeler qu’il existe certains parmi eux qui sont particulièrement innovants et prometteurs. Il s’agit entre autres, de l’appui à la création de 7 mille nouveaux emplois, le choix et l’accompagnement de 25 entreprises leaders qui vont être dotées de fonds et de connaissances nécessaires afin de maximiser leur capacité d’emploi ou encore le développement de la jeunesse par la mise en place d’une structure faîtière des jeunes…
Tout en se réjouissant du caractère inclusif de la nouvelle feuille de route, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Jeune sans tomber dans le péché de l’autosatisfaction, assure qu’il s’agit d’un document qui saura apporter une solution efficace et adéquate aux préoccupations formulées par les jeunes.
‘’Aucune frange de la couche juvénile n’a été laissée pour compte par cette feuille de route. De la question du genre, aux jeunes ruraux sans oublier les jeunes diplômés en quête d’un premier emploi ou des jeunes désœuvrés, rien n’a été omis’’, a précisé Moustapha Naïté qui se veut un ministre à l’écoute et aux services des jeunes conformément à la volonté du président de la République qui a dédié son mandat aux jeunes et aux femmes.
Nous voulons qu’à partir de cette retraite de Kamsar que les jeunes de Guinée s’aperçoivent à travers les réponses apportées à leurs problèmes, qu’il existe désormais une nouvelle gouvernance qui s’occupe d’eux, a expliqué le ministre Naïté qui entend faire intéresser les bailleurs de fonds, les partenaires techniques, les organismes internationaux traitant des questions de jeunes, le secteur privé en vue de mobiliser les ressources financières et techniques pour financer les 14 projets déjà identifiés au cours de ces assises de Kamsar.
‘’Il est une évidence indéniable que le département de la Jeunesse a été toujours confronté à un sous financement de la part de l’Etat mais, avec cette nouvelle dynamique en marche, soutenue par le chef de l’Etat et son Premier ministre en faveur de la jeunesse, la tendance va être désormais inversée. Pour ce faire nous comptons, à part le soutien institutionnel de l’Etat, accroître la collaboration avec les privés, les institutions internationales comme le PNUD, la Banque mondiale’’, a-t-il annoncé.
« Nous avons trouvé des acquis sur lesquels nous allons nous reposer pour aller un peu plous loin. Depuis 2010, la politique nationale de Jeunesse est élaborée. Nous avons obligation de donner espoir à cette jeunesse guinéenne. Il faut se dire que les défis à relever sont immenses. Sur le plan institutionnel, on doit réussir à inculquer dans l’esprit de chacun et de tous, la notion de service public. Les cadres doivent s’approprier cette feuille de route et comprendre qu’ils sont payés pour se mettre entièrement aux services des usagers. C’est le seul moyen qui pourra nous permettre de nous évaluer et de suivre l’exécution des projets retenus à chaque instant de notre évolution. Car, comme je le tiens du président de al République, il n’y a pas d’improvisation dans la gouvernance. Puisqu’il n’y a pas d’improvisation, il faudrait donc montrer aux jeunes ce que nous comptons faire pour eux. Il y a eu le temps des discours maintenant, c’est le temps des actes’’, a-t-il martelé.
Cette feuille de route, faut-il le rappeler, doit être validée incessamment par le conseil des ministres avant de rentrer en vigueur dans les jours à venir.