CONAKRY,07 JANVIER 2014-Mamadou Sylla, président de l’Union Démocratique de Guinée (UDG) a-t-il mis de l’eau dans son vin ? Tout porte à le croire ! Après avoir lamentablement échoué dans sa tentative d’obtenir un poste de vice—président du Parlement, l’homme d’affaires reconverti en politique, fait le profil bas. Il dit qu’il est très convoité mais qu’il reste dans la mouvance. Pourtant, il était en négociation serrée avec Cellou Dalein Diallo (UFDG) et même Sidya Touré (UFR).
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Personne ne comprend plus Mamadou Sylla, président de l’Union Démocratique de Guinée. Esseulé à cause de la démission de 20 cadres de son parti, il a vainement tenté la semaine dernière à se rapprocher d’Alpha Condé. Ce dernier lui aurait di vertement qu’il ne pouvait pas lui donner ce qu’il réclame (la vice-présidence du Parlement) étant donné qu’il n’est pas député. Qu’il revenait au RPG Arc-en-ciel de choisir ses différents candidats pour les postes à pourvoir au sein de la nouvelle Assemblée Nationale.
Malheureusement pour Mamadou Sylla, il a été complètement ignoré dans le partage du gâteau par les membres du RPG Arc-en-ciel et de la Mouvance Présidentielle. Ceux-ci ont préféré Saloum Cissé, secrétaire général du Parti et Alseny Fofana, député de Forécariah, pour briguer les postes de vice-présidents du Parlement. Ils ont également jeté leur dévolu sur Dr.Ousmane Kaba pour le poste de président de la Commission Economique et Finance du nouveau Parlement. Pour consoler Mamadou Sylla, il lui a été proposé le poste de vice-président d’une commission commerce, industrie et autre.
Aujourd’hui avec 3 députés au Parlement, l’Union Démocratique de Guinée (UDG) traverse une grave crise de confiance. Mamadou Sylla semble avoir perdu une bataille, puisqu’il a été désavoué dans son propre camp dans sa quête du poste de vice-président du Parlement. Il a essayé de jouer avec l’opposition, dans l’unique but d’obtenir ce qu’il cherchait avec le pouvoir. Apparemment, il a perdu des deux côtés. Sa crédibilité est désormais mise à rude épreuve !
Mais, il lui reste une dernière carte à jouer : seule du vote à bulletin secret quand il sera question de désigner le Président de l’Assemblée Nationale et des autres postes.