Au moins cinq corps sans vie ont avaient été retrouvés suite à une bousculade survenue le 1er janvier 2014 sur un pont en bois menant à la Plage de Lambanyi. A l’origine du drame, la remontée soudaine de l’eau de mer aux environs de 21heures. La Croix Rouge Guinéenne et les services de sécurité s’activent sur le terrain à la recherche d’éventuels survivants et d’autres corps. Au total, il y avait eu treize morts.
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Tristesse et émotions ce jeudi à la Plage de Lambanyi. Cinq corps ont été refoulés par la mer. Nombreuses personnes étaient venues retrouver un des leurs. Ça pleure de gauche à droite. Beaucoup de jeunes s’étaient retrouvés en ce début du nouvel an 2014 à la Plage de Lambanyi pour assister à un concert du reggaeman Takana Zion. Selon des témoins, Takana Zion, comme c’est d’ailleurs une habitude pour les artistes, est arrivé sur les lieux en retard. Suivra des jets de pierres sur le reggaeman. Le spectacle avait démarré par la prestation des artistes invités. Seulement voilà !
Les organisateurs semblent avoir oublié que des 18 heures, les eaux de mer commencent à avoir leur niveau le plus haut. Aux environs de 21heures donc, à la vue de la remontée de l’eau marine, les spectateurs paniquent. C’est le sauve qui peut pour rejoindre la terre ferme. Malheureusement, le pont en bois qui mène à la Plage de Lambanyi est étroit. L’eau, comme un mini tsunami, envahie le sable. On se bouscule, se piétine. Bilan : cinq morts pour le moment ont été retrouvés.
Mais il y a beaucoup de portés disparus. Les chances de les retrouver vivant sont très minces. L’Etat semble n’avoir pas pris ce drame à bras-le-corps. Seuls la Croix Rouge et des jeunes bénévoles du quartier de Lambanyi se débattent à retrouver des survivants.
Ce n’est pas la première fois que la Plage de Lambanyi endeuille des familles à Conakry, à l’occasion du nouvel an. En 2009, au moins deux personnes avaient trouvé la mort suite à une montée de la mer.
Le drame de ce 1er janvier relance à nouveau le débat sur la sécurité des plages de Conakry.