Bienvenue dans cette revue de presse, la dernière de l’année 2013.Voici notre condensée de ce que la presse écrite a traite la semaine du 23 au 31 décembre 2013. A la une, deux sujets : les tractations pour le perchoir de l’Assemblée Nationale et le bilan des trois ans de Alpha Condé au pouvoir.
Alpha Grimpeur joue les Kory ! C’est le titre qui barre la « Une » de l’hebdomadaire satirique Le Lynx, du lundi 30 décembre. Il fait allusion à deux problèmes du Prési Grimpeur que sont l’accord à respecter avec Mamadou le Scylla de l’UDG et l’acceptation de Cauris Kondiano pour le perchoir. Selon le Lynx, Alpha Condé qui croyait dur comme fer rallier l’unanimité des dépités de la mouvance autour de Claude Kory Kondiano a une autre patate chaude entre les mains. Il s’agit de Mamadou Sylla, président de Futurelec et de l’UDG qui lui donne des torticolis à cause de sa revendication du poste de premier vice-président du futur parlement, lit-on dans le satirique du lundi.
L’Observateur, du 30 décembre, lui voit une véritable cacophonie au sommet du RPG. Le journal de se demander si la candidature de Kory Kondiano serait-elle désormais écartée. En page interne, ce confrère parle d’un rejet du choix de Alpha Condé par la majorité des députés du RPG Arc-en-ciel originaires de la Guinée Forestière. Ce qui poussent certains, à réclamer des primaires pour le choix du candidat de la mouvance.
La pillule Kory Kondiano sera-t-elle avalée sans étranglement ? C’est l’interrogation que se pose pour sa part le quotidien la République, du 27 décembre. Pour ce confrère, aujourd’hui la question qui taraude les esprits est celle de savoir si les anti Kondiano sont totalement, et surtout définitivement acquis à sa candidature.
Le parlement ouvre ses battants, le Perchoir pour 1 Cauris, titre Bingo, du 27 décembre 2013.En page interne, ce journal d’humours et de bandes dessiné parle d’une ambiance thuriféraires du RPG originel et les nouveaux affidés issus des partis de l’alliance. Toutes choses qui pourraient jouer contre Claude Kory Kondiano, la personne la mieux indiquée au yeux d’Aladji Professeur pour occuper le Perchoir.
A présent, voyons ce que disent les confrères des trois ans de gestion du pouvoir par Alpha Condé.
Après trois années passées au sommet de l’Etat guinéen, faut-il compter encore sur Condé ? S’interroge, le Nimba, du 30 décembre. Trois ans après le début de l’ère du changement, écrit l’éditorialiste, l’on se demande s’il n’y a pas autant, sinon plus d’épines que de roses sur le rosier. Mais, ajoute le confrère, les ratés observés, les atermoiements remarqués, les erreurs de casting, les propos inconsidérés, tout cela peut encore être corrigé. Même si une décennie pourrait s’avérer courte pour quelqu’un qui veut se forger une légende comme celle de Nelson Mandela.
Trois ans après son investiture, Alpha a-t-il changé la Guinée ? C’est la question que se pose Le Démocrate. En page interne, l’auteur de l’article répond que l’avènement d’Alpha Condé au pouvoir en 2010 s’est tassé. Cela surtout à cause du laxisme et de la corruption qui constituent le talon d’Achille de son régime.
Mais, pour Le standard, du 25 décembre, après trois ans d’exercice du pouvoir, il reste deux années encore à Alpha Condé pour convaincre. Seulement voilà. Les résultats plus que mitigés du RPG Arc-en-ciel aux législatives du 28 septembre sont là comme pour dire que le chemin qui conduira de nouveau au Palais Sékhoutoureya ne sera pas du tout un long fleuve tranquille, peut-on lire dans Le Standard.
