CONAKRY,05 DECEMBRE 2013-Alpha Condé, le président guinéen est attendu au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, qui se déroulera à Paris, vendredi 6 et samedi 7 décembre. Un Collectif dénommé Alpha doit Partir convie la communauté guinéenne de France, de l’Europe et les amis de la Guinée à une grande manifestation ce samedi 7 décembre 2013. C’est, pour dit-on dénoncer les violations graves des droits de l’homme, les assassinats cibles des populations guinéennes et exiger le départ de Alpha CONDE du pouvoir.
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Voici l’itinéraire proposé par les organisateurs. Horaire : 13h –Lieu : Mur de la Paix place du Joffre paris 7eme-A 500m du Tour Eiffel.Accès : Métro : Ligne 8 – arrêt Ecole Militaire- Ligne 6 et 9 – arrêt Trocadéro-Bus : n° 28, 80, 82, 87, 92 – arrêt Ecole Militaire.Contacts : 0611331604/ 0695154773 / 0781028487
Pour en revenir au sommet proprement dit, l’agenda a été bousculé pour faire place, samedi après-midi à l’Elysée, à un « mini-sommet informel » sur la RCA, avec une dizaine de pays, dont l’Afrique du Sud, pour évoquer la dégradation de la situation dans cette ancienne colonie française.
Le sommet de l’Elysée, convoqué par François Hollande, entend dépoussiérer les rituels diplomatiques de l’ensemble franco-africain et faire évoluer la politique africaine de la France. Cette nouvelle conférence avec une quarantaine de délégations nationales attendues marque sa différence par rapport à la tradition, en ne se désignant pas comme le 26e sommet franco-africain, mais en se définissant en fonction des débats que ses organisateurs veulent impulser : « sommet pour la paix et sécurité en Afrique ».
Une conférence, donc, sur la prévention et la gestion des conflits sur le continent africain, comme il y en a déjà eu plusieurs dans le passé (sommets de 1978, 1983, 1994, 1998). A la seule différence près que l’ère de la France « gendarme de l’Afrique » est maintenant censée être révolue. Le président français le sait bien, car il n’a cessé d’affirmer que c’est désormais aux Africains « d’assurer la sécurité de leur continent ». Le paradoxe étant que, depuis le début de son mandat, la France en est, après le Mali, à sa deuxième intervention militaire sur le continent avec l’arrivée de soldats français en Centrafrique.
Pour Paris, le véritable défi, aujourd’hui, consiste sans doute à réussir sa sortie de l’arène africaine pour mieux investir l’Afrique de demain qui se dessine. C’est ce que certains appellent « faire preuve d’afro-réalisme ».
Guineedirect avec Rfi et Le Monde