Journée mondiale de lutte contre le sida: un prudent espoir est enfin permis

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Comme chaque année, la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, apporte son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles mais aussi d’espoir. Car les malades savent qu’un monde sans sida est aujourd’hui possible. Pourtant, deux millions de nouvelles contaminations ont été recensées cette année et plus d’un million et demi de personnes sont mortes du sida alors que 16 millions de malades ont encore besoin de traitement. A noter que les progrès réalisés cette dernière décennie creusent encore l’écart entre les pays du Nord et ceux du Sud.

 

Les associations sont là afin de rappeler, cette année, que les chiffres sont encourageants mais les malades – trop de malades – n’ont pas accès au dépistage et aux traitements.

Les progrès réalisés cette dernière décennie creusent encore l’écart entre les pays du Nord et ceux du Sud. Les traitements en Afrique sont largement insuffisants malgré les engagements des gouvernements et les fonds alloués à la lutte contre le sida.

→ A (RE)LIRE : Lutte contre le sida en Afrique: des progrès mais un difficile accès aux soins pour tous

En 2001, 50 000 personnes avaient accès aux traitements en Afrique subsaharienne, aujourd’hui pas moins de sept millions en ont un besoin vital. L’estimation d’un milliard de dollars supplémentaire afin de casser la dynamique de l’épidémie pourrait être en deçà des besoins.

Les jeunes premières cibles

L’accès des femmes enceintes aux antirétroviraux peut sauver leur vie et aussi bloquer la transmission du virus à leur enfant. La seule stratégie en quelque sorte. Aujourd’hui, les plus jeunes, les enfants, souvent devenus orphelins à cause de la maladie, deviennent des cibles.

Comme le soulignait une association de lutte contre la maladie : plus que jamais, la fin justifie les moyens. La semaine prochaine les pays donateurs se réunissent à Washington afin de déterminer les sommes allouées au fonds mondial pour les deux prochaines années.

En France, baisse du prix des préservatifs

En France, la ministre de la Santé Marisol Touraine utilise l’incitation fiscale pour obtenir une baisse des prix des préservatifs avec un taux de TVA ramené à 5,5% en janvier. La ministre insiste sur le fait que la prévention doit rester très active, car la lutte contre la maladie est très loin d’être gagnée.

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