CONAKRY,22 NOVEMBRE 2013-M.David Camara, Secrétaire Général de la Nouvelle Génération pour la République (NGR), seul député élu de cette formation politique aux législatives du 28 septembre dernier, était l’invité d’Oeil de Lynx, de la radio Lynx FM, ce vendredi. Il a été question des raisons de la défaite d’Abé Sylla à l’uninominale de Kindia, du retrait de la NGR de l’opposition, de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Selon David Camara, trois faits sont à l’origine de la défaite d’Abé Sylla à Kindia, sa ville natale. Le premier est que le leader de la NGR n’y a commencé que tardivement la campagne, à deux semaines des législatives. La seconde est liée au fait que les électeurs n’avaient pas suffisamment eu le temps de comprendre le processus du scrutin et surtout de maîtriser le positionnement du leader sur les bulletins de vote. Le troisième fait est que les partenaires de la NGR que sont l’UFDG et l’UFR n’ont pas été loyaux à Abé Sylla.
A en croire David Camara, dans le cadre de l’Alliance Cellou Dalein-Président scellée au second tour de la présidentielle, il était question que l’UFDG ne présente pas des candidats uninominaux dans toute la Basse Guinée. Les trois alliés étaient convenus que seul la NGR et l’UFR devaient présenter des candidatures à l’uninominale dans la Basse Côte. Qu’en retour, l’UFR et la NGR n’allaient pas candidater en Moyenne Guinée.
Concernant la nouvelle position du parti, David Camara a souligné que depuis la proclamation des résultats des législatives par la Cour Suprême, la transition est finie. De facto, la NGR ne fait plus partie de l’opposition. « Nous allons adopter la position de neutralité au Parlement. Et vous verrez que les populations vont apprécier cela », a ajouté David.
Qu’en est-il d’une éventuelle participation de la NGR à un gouvernement d’union nationale ? David Camara répond que son parti ne refusera pas un poste ministériel. Pour lui, la NGR se bat pour améliorer les conditions de vie des guinéens.
Le Secrétaire Général de la NGR demande aux guinéens de comprendre que la démocratie ne se construit pas du jour au lendemain. La démarche de tous les hommes politiques doit converger vers la pacification. Il faut enterrer la hache de guerre en solutionnant nos problèmes à notre propre niveau.
